Qu’est-ce que tu aimes dans la SdP ?
J’aime l’alchimie qu’elle arrive à créer entre talent, bienveillance, ambition et simplicité. L'ensemble regroupe des personnes formidables avec qui c’est un vrai plaisir de collaborer. Les échanges y sont toujours constructifs ; en tant qu’arrangeur, j’ai appris énormément depuis que j’écris pour la Symphonie de Poche. A chaque nouvelle pièce et grâce aux nombreux retours que me font Nicolas et les musicien·nes, je ressens un peu plus l’alignement du geste de l’écriture au geste de chaque instrument. C’est un sentiment extrêmement réjouissant !
En dehors de La Symphonie de Poche,
qu’aimes-tu faire ?
Me promener dans les bois, en bord de mer ou en montagne pendant des jours et des jours, tente et hamac sur le dos. Et jouer à Zelda, aussi.
Si tu étais un son ?
Le premier chant du merle juste avant l’aube d’une journée de printemps, à ce moment suspendu de la nuit où on n’est plus la veille mais pas encore tout à fait le lendemain.
Si tu pouvais voyager dans l'histoire de la musique,
où irais-tu ? Pour rencontrer qui ?
Je dois avouer que je ne vois pas vraiment le temps comme une chronologie de gauche à droite où les événements s’enchainent les uns derrière les autres avec un début et une fin. Je ne suis donc pas spécialement nostalgique des événements du passé, pour moi ils existent dans la mémoire collective et même si leurs protagonistes ont aujourd’hui disparu, nous pouvons d’une certaine manière continuer d'interagir avec eux — et donc avec leur époque — grâce aux oeuvres qu’ils ou elles nous ont laissé et sur lesquelles notre contemporanéité s’est construite et se construit encore à chaque instant. Mais pour répondre à la question, je dirais Woodstock 1969 pour y écouter Joan Baez !
Ton rêve musical ?
Entendre un jour la musique d’une civilisation extraterrestre. Sinon, dans une moindre mesure, pouvoir chanter « Ce rêve bleu » sur un tapis volant au-dessus de la Lune — mais sans combinaison spatiale ! ^_^
Comments